Dans le cadre des mesures liées au COVID 19 et afin de garantir un service d’accompagnement suffisant au musulmans fribourgeois , l’AMF apporte les informations suivantes :
1. Avec l’assistance des autorités, la toilette mortuaire d’une victime du Covid-19 reste possible en utilisant des moyens pour réduite les risques (masques, gants, lunettes de protection, combinaison). Cependant, s’il s’avère que ce rite mettrait en danger la personne qui doit effectuer la toilette mortuaire , il est possible d’y renoncer.
2. Compte tenu de l’augmentation du nombre des victimes, la procédure de restitution de corps pourrait prendre plus de temps.
3. Actuellement, au niveau du critère de taille, seul le centre AMF de Beaumont permet d’organiser une cérémonie. En cas de cérémonie d’adieux, le nombre de fidèles autorisés est limité à 20 personnes au maximum, imam, personnel de pompe funèbre et membres de la famille proche du défunt compris. Il se peut que ce nombre baisse.
4. Des mesures doivent être respectées dans le Centre, comme le respect d’une distance minimale de deux mètres entre les personnes présentes, y c les membres de la même famille.
5. Les cérémonies d’adieux est ouverte uniquement au membres de la proche famille et les rassemblements devant le Centre est strictement interdit.
6. Théoriquement, pour le rapatriement des défunts, rien ne l’interdit. Cependant, les procédures administratives risquent d’être plus lourdes et les réseaux de transports, en Suisse et vers l’étranger, sont drastiquement limités. Il faut donc s’attendre à une impossibilité de rapatriement au cours de cette crise.
7. Avec l’assistance des autorités, nous œuvrons pour que les victimes sans-papiers de confession musulmane ne seraient pas incinérées et correctement enterrées. Il se peut cependant que l’Etat ordonne la mesure extrême, en cas d’aggravation de la situation au niveau des décès sur le canton, de généraliser les incinérations pour sauvegarder la santé publique.
8. Il n’est pas possible aux imams et responsables des associations musulmanes, comme c’est le cas des aumôniers , de visiter les patients souffrant du COVID-19 ou de se rendre aux soins intensifs.